- Colloque : La créativité dans le champ de l’enseignement et de la médiation : quels objets d’enseignement, quelles compétences, quels dispositifs
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Colloque des 18-19 Mars 2021 organisé par le Laboratoire d’Innovation et Numérique pour l’Éducation (LINE),
Université Côte d’Azur
Contexte scientifique
Le colloque vise à interroger la notion de créativité dans le champ de l’enseignement, de la formation et de la médiation. En particulier, il se propose de cerner, sur le plan théorique et épistémologique, ce que la notion apporte au champ spécifique des sciences de l’éducation et de la formation et comment elle s’inscrit de manière empirique dans les contextes d'enseignements effectifs : la créativité constitue-t-elle un objet d’enseignement ? Quels sont les dispositifs qui permettent, dans les différents champs disciplinaires, de la développer ?
Apparue récemment dans le champ des sciences de l’éducation et de la formation, la notion de créativité trouve, avec la définition des compétences du citoyen du XXIe siècle, une place affirmée qui interroge la communauté éducative. De plus, elle suscite une attention particulière pour qui est attentif aux pratiques constantes d’invention, de réinvention de mode de pensée et d’action de toute société humaine. La créativité est un terme à la mode dont de nombreux domaines se sont emparés. Une attention à son évolution philologique en souligne une certaine complexité. En effet, l’étymologie du terme provient du latin, « creo, creare », verbe qui, dans son emploi premier relevait du champ de l’agriculture « faire pousser, produire, faire naître », et dans la langue ecclésiastique désignait le fait de "faire naître du néant". Pourtant, le terme que nous employons usuellement est directement calqué d’un mot anglo-américain, creativity, employé dans le domaine de la formation professionnelle et du management des entreprises et développant des méthodes de résolution de problèmes dites créatives et le plus souvent collectives. La technique du brainstorming en est un exemple.
Sollicitée dans les études de psychologie depuis les années 50-60 (Guilford, Torrance), la créativité est considérée comme une capacité (Newton, 2012) ou une compétence individuelle et transversale (Pallascio, Daniel & Lafortune, 2004), ancrée dans la nature humaine, et que l’on peut développer et mesurer, selon Barbot, Besançon et Lubart (2011). Selon Brown (2010, p.14), “la première définition référencée de la créativité est celle de Guilford (1950), psychologue cognitiviste, qui la définit comme « la complexité et la capacité à générer des idées nouvelles ». Dans le champ de la psychologie différentielle, Lubart propose de concevoir la créativité comme « la capacité à réaliser une production qui soit à la fois nouvelle et adaptée au contexte dans lequel elle se manifeste » (Lubart, 2010, p. 10).”
Cette vision de la créativité comme compétence qui peut évoluer et se construire progressivement vient s’opposer à une approche “historique” ou traditionnelle : la créativité n’est plus le monopole historique des génies, mais elle est accessible à tous. C’est encore cette approche qui est privilégiée, dans les années 90, et qui se traduit par la parution de revues scientifiques (Creativity Research Journal, International Journal of Design Creativity and Innovation), des conférences internationales (Conference on Design Creativity, Creativity and Creative Thinking Conference) ou encore la poursuite du développement de la science psychométrique (Barbot, Besançon & Lubart, 2011). C’est également cette approche qui préside à l’emploi du terme dans les théories de la création artistiques.
Le champ de l’éducation, quant à lui, a longtemps ignoré la notion, pour des raisons à la fois philosophiques et culturelles. Capron Puozzo (2016) souligne en effet l’opposition des milieux scolaires aux tests psychométriques de créativité individuelle qui, en désignant comme créatif ou non tel ou tel individu, semblaient renforcer une forme de déterminisme ou de stigmatisation contraire aux valeurs mêmes de l'école. Elle rappelle surtout que le milieu scolaire véhicule une représentation de l’élève modèle traditionnellement respectueux des cadres imposés et valorisant peu des attitudes telles que la prise de risque ou la perturbation des normes.
Ce n’est finalement que tout récemment que la notion est mobilisée en sciences de l’éducation et de la formation (Dirani, 2016). Elle l’est de manière disparate, dans des études essentiellement empiriques touchant des domaines très différents. Après un premier colloque consacré à l’articulation « Créativité et apprentissage : un tandem à ré-inventer ? » (Lausanne, 2014), une récente revue de littérature sur les connaissances mobilisées dans des revues francophones en sciences de l’éducation au regard de la créativité (De Smet, Raileanu & Romero, sous presse) montre que ces recherches visent majoritairement à étudier à quelles conditions la créativité peut être favorisée et qu'elles sont principalement associées à l'expression artistique (Chaîné, 2012 ; De la Durantaye, 2012), à la littérature (Caron, 2018; Sérusclat-Natale & Adam-Maillet, 2018), ainsi qu’à la résolution de problèmes (Ouellet, 2012) et à la pensée informatique (Bélanger, Deblois & Freiman, 2014).
Orientation scientifique
L'enjeu de ce colloque est de constituer un premier évènement scientifique spécifiquement centré sur la créativité dans le champ de l’éducation et de la formation. Il a pour ambition de prendre la mesure de l’apport de sa prise en compte dans les contextes éducatifs, scolaires et universitaires. Il pourrait permettre de mieux saisir comment la notion est révélatrice de nouveaux enjeux du XXIe siècle, comment sa sollicitation peut éventuellement traduire une vision renouvelée de l’école, et plus largement de l’enseignement ?Dans ce cadre, trois orientations peuvent être privilégiées.
La première relève d’un effort de compréhension de la notion dans le champ de l’éducation et de la formation : qu’est ce qui rend utile, spécifique son usage ?
Dans cette orientation, plusieurs pistes de travail sont envisageables : il pourrait tout d’abord s’agir de distinguer la notion de notions voisines, avec lesquelles elle est en tension, desquelles elle se distingue. Ainsi, qu’est-ce qui différencie la créativité de l’invention ? de la création ? de la production ? Dans quelle mesure les notions de créativité et d’improvisation sont-elles en lien ? En didactique de la littérature, par exemple, quelle différence est posée entre écriture d’invention et écriture créative ? (Petitjean, 2015 ; 2017 ; Biagioli, 2020)
Une autre piste d’étude possible pour mieux cerner la notion concerne le pôle sur lequel la créativité met l’accent : est-ce celui des enseignements et des pratiques professionnelles, est-ce celui de l’apprentissage et de l’activité de l’apprenant ? Rey et Feyfant (2012) constataient que la littérature permettait de placer sous le terme innovation les pratiques enseignantes et sous celui de la créativité, l’apprentissage des élèves. Dans ce second cas, c’est du côté des pratiques des jeunes – y compris celles qui sont issues de la sphère privée – qu’il s’agirait de mener l’étude. Mais, jusqu’où cette délimitation entre les deux notions peut-elle être tenue, dès lors que la créativité s’invite dans la formation des enseignants, par exemple ? Et quels liens peut-on dessiner entre la créativité des enseignants et celle des élèves ou des étudiants ?
Une autre orientation concerne les sujets impliqués : la créativité est-elle individuelle, collective, collaborative ? Ainsi, Craft (2005), Reuter et al. (2011) ont clairement montré que ce qui peut paraître innovant dans une classe pour un enseignant est pratiqué ailleurs dans d’autres classes sous des formes peu différentes. À quelle échelle est-on créatif ? Dans l’histoire d’une pratique personnelle ou dans l’histoire des pratiques disciplinaires ? Comment la créativité vient-elle s’inscrire dans la réflexion sur l’enseignement comme art de faire du quotidien, aux ajustements permanents, aux processus de recyclage et de renouvellement (Dias-Chiaruttini, 2015) ?
La seconde orientation scientifique concerne la relation que peuvent entretenir les disciplines scolaires avec la notion de créativité.
Il s’agirait d’analyser comment la notion de créativité s’inscrit dans les différents champs disciplinaires : certaines disciplines ou certains enseignements mobiliseraient-ils davantage la créativité des élèves que d’autres ? Désigne-t-on toujours la même forme de créativité ou celle-ci est-elle soumise à des variations disciplinaires et épistémologiques ?
Capron Puozzo en s’appuyant sur les réflexions de Craft (2005) soulève cette question et montre la souplesse de l’usage de la créativité dans pratiques d’enseignements disciplinaires :
Même si la créativité est souvent associée à la dimension artistique, différentes disciplines d’un curriculum peuvent concourir au développement de la créativité. Craft (2005) donne des exemples en informatique (élaboration d’une base de données de questions-réponses sur un sujet étudié par les élèves), en gymnastique (concevoir une danse ou un nouveau jeu de balle sur un terrain d’athlétisme), en musique (une composition musicale ou collective), en anglais (interpréter une histoire avec originalité) et en mathématiques (résolution d’un problème) (2013, p. 78-79).L’enjeu serait alors de déterminer pour chaque discipline scolaire la façon dont la créativité peut être définie, évaluée et enseignée. Ainsi, pour reprendre l’exemple de la didactique du français, on pourrait s’interroger sur les écarts et les convergences entre les notions d’écriture d’invention et d’écriture créative : sont-elles uniquement des modalités d’enseignement de l’écriture qui témoigne de changements épistémologiques et politiques de l’enseignement du français ? Visent-elles des compétences d’apprentissages différentes ?
De même, l'approche interdisciplinaire peut être interrogée : la créativité pourrait notamment être particulièrement sollicitée dans des activités interdisciplinaires comme celles que mobilisent des dispositifs “Sciences, Technologies, Ingénierie, Arts et Technologies” (STIAM).
Enfin, une troisième orientation vise à interroger la possibilité d’un enseignement de la créativité.
Pour Capron Puozzo (2013), une pédagogie de la créativité amènerait au développement de compétences créatives basées en particulier sur l’étayage et les émotions. La créativité est-elle une compétence, et dans ce cas, quels sont ses contenus spécifiques : qu’est-ce qui est enseigné, à enseigner, enseignable ? Comment intégrer l’évaluation dans ce questionnement ? Le versant empirique de la réflexion est sollicité : on étudiera les dispositifs didactiques conçus dans les classes qui visent le développement de la créativité des élèves, associée ou non à d’autres compétences. On cherchera à questionner les écarts entre une situation problème et une situation créative au sens d’une situation didactique susceptible de développer la créativité des apprenants, que ce soit dans certains enseignements spécifiques ou certains dispositifs didactiques (Schneuwly & Dolz, 2009 ; Aeby Daghé, 2015). L’imitation peut-elle être, dans certaines conditions, source de créativité ?
Certains contextes d’enseignement ou de médiation peuvent-ils particulièrement favoriser les dispositifs développant la créativité des élèves : ainsi, l’histoire des arts qui permet la rencontre des disciplines et des pratiques artistiques mobilise-t-elle des dispositifs créatifs ? Les actions de médiation, telles que le Musée Em-portable, promeuvent-elles un sujet créatif dès lors que le cadre du festival impose que les performances réalisées soient reconnues par d’autres et évaluées sur le plan artistique et esthétique ? L’interdisciplinarité favorise-t-elle les dispositifs favorisant la créativité des élèves ?
Dans ce contexte, la place du numérique mérite d’être posée de façon singulière, pour identifier comment le recours au numérique mobilise, stimule la créativité que ce soit dans la formalisation de la pensée informatique (Romero, Lille & Patiño, 2017) ou dans l’écriture multimodale numérique, par exemple (Brunel, 2019). Pour autant, si dans certains travaux, la créativité ou l’innovation pédagogique sont associées aux nouvelles technologies, le rapport européen de Romina Cachia et al., paru en 2010, montre le potentiel des enseignants pour être créatifs avec ou sans les nouvelles technologies. Si la notion de créativité semble s’inscrire dans le contexte de pédagogies innovantes, qui font rupture avec les pratiques traditionnelles transmissives et aller souvent de pair avec les contextes numériques qui se développent également dans les situations d’enseignement et de médiations contemporaines, ces convergences ne sont-elles pas elles-mêmes à interroger ?
Bien sûr, toutes ces questions se posent autant pour la classe que pour la formation : elles sont autant de pistes que les sciences de l’éducation et de la formation et les didactiques des disciplines peuvent interroger ensemble pour donner une assise théorique plurielle à des notions, comme celle de créativité, actuellement très présentes dans les discours institutionnels ou professionnels et qui nécessitent d’être étayées scientifiquement pour mieux accompagner l’ensemble des acteurs, de l’école à l’université. - Symposium 10 : L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS EN CONTEXTE PLURILINGUE A TRAVERS LE MONDE - Congrès ARIC Université Côte d'Azur
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Appel à communication
Ce symposium souhaite aborder la question de l’enseignement du français dans un contexte plurilingue, nécessairement pluriculturel pour éclairer des enjeux didactiques, des pratiques, des effets de la crise sanitaire que nous traversons et la façon dont les recherches s’emparent de ces enjeux.
Nous nous intéressons à l’espace de rencontre entre apprenants de langue(s) première(s) et de culture(s) différente(s) dans les lieux de formation des enseignants et d’enseignement du français, de la maternelle à l’université. Dans de nombreux contextes, les sociétés connaissent une situation de plurilinguisme qui se traduit par la cohabitation de plusieurs langues et du français langue de scolarisation ou langue d’accès à l’enseignement supérieur (Billiez, Rispail 2003 ; De Pietro, Rispail 2014 ; Bento, Babault, Le Ferrec, Spaëth 2016). Le contact de ces langues crée des situations d’enseignement et d’apprentissage riches et complexes qu’il convient d’étudier pour permettre aux différents systèmes éducatifs de tirer parti des potentialités du plurilinguisme (Alby & Launey, 2007). Quelles sont les caractéristiques de ces contacts de langues-cultures ? Comment les langue(s) cohabitent-elles, en classe, avec la langue française ? Comment fonctionnent les représentations interculturelles respectives ? De quelle(s) manière(s) la médiation se met-elle en place ? Quelle(s) collaboration(s) établissement-famille peut-on envisager en contexte plurilingue ?
Nous nous interrogerons également sur la nature et les fonctions didactiques des interactions plurilingues à visée d’apprentissage du français (Anciaux, 2017). Dans quelle mesure les contacts de langue au cours des interactions didactiques influencent-ils les processus d’enseignement et d’apprentissage du français ?
Notre objectif est de croiser les regards de professionnels de l’éducation et de chercheurs (didacticiens, sociolinguistes) travaillant selon différentes approches théoriques et issus d’horizons variés. Il s’agit d’identifier les difficultés actuellement rencontrées, les actions mises en œuvre et les perspectives qui se dégagent selon les contextes d’enseignement du français ou de formation des enseignants. En cette période marquée par la lutte contre le virus Covid-19, nous nous intéressons aux initiatives prises pour continuer à enseigner le français en contexte plurilingue, malgré la barrière des confinements et des mesures de distanciation. La note de synthèse « L’éducation en temps de Covid-19 et après », publiée par les Nations Unies en août 2020 déclare que la crise a stimulé l’innovation dans le secteur éducatif. Quels nouveaux modèles d’enseignement du français ont-ils émergé ? Comment relèvent-ils les défis posés par cette nouvelle gestion du temps et de l’espace didactique ?
L’enseignement du français en contexte plurilingue entraîne inévitablement une réflexion sur le développement d’une compétence plurilingue et pluriculturelle chez les apprenants (Coste, Moore, Zarate. 2009). En effet, il paraît difficile d’envisager l’enseignement du français indépendamment des autres langues et d’une réflexion plus générale sur la didactique du plurilinguisme (Bertucci, 2007 ; Candelier, 2008). Quels seront alors les enjeux pour la formation des enseignants ?
Dans ce symposium, nous souhaitons favoriser une diversité d’approches d’ordre théorique et méthodologique. Trois thématiques structurent les débats que nous désirons soulever :
1. Les interactions plurilingues en contextes didactiques : leur(s) rôle(s) dans le processus d’enseignement et d’apprentissage du français
Les effets de la crise sanitaire : défis, difficultés et innovations dans l'enseignement du français langue première, seconde ou étrangère
L'enseignement du français et la didactique du plurilinguisme : éléments de débat
Programme
Symposium 10
Enseigner le français en contexte plurilingue à travers le monde
Organisation : Ana Dias-Chiaruttini (LINE, Université Côte d’Azur)
& Marie-Pascale Hamez (CIREL-Théodile, Université de Lille)
Jour 1
9h30 :
Accueil – présentation de la journée par Ana Dias-Chiaruttini (LINE, Université Côte d’Azur)
Introduction de Marie-Pascale Hamez (Cirel-Théodile, CLIL-DEFI, Université de Lille)
Séance 1 MATIN « Le français en contact avec les autres langues de la classe : quels enjeux ? »
10h
Emmanuelle Soucy, LUDIF et Université du Québec à Trois-Rivières
Christian Dumais, ERLI, LUDI ? CRIPFE et Université du Québec à Trois-Rivières
L'apprentissage du français à la maternelle 4 ans en milieu plurilingue : défis et leviers (Québec)
10h20
Khalil Mgarfaoui, Laboratoire Leric, UCD
Marlène Lebrun,LIRDEF, Université de Montpellier
L'impact de la diversité linguistique dans l'acculturation écrite en contexte plurilingue
10h40
Lahoucine Aït-Sagh,
Laboratoire de recherche Société Langage, Art et Médias, FLSH Ibn Zohr, Agadir, Maroc
Enseigner les DNL en français, quel potentiel d’apprentissage de la langue française ?
11h
Nadia Redjdal, Université de Bejaia (Algérie)
Vers le développement d’une compétence plurilingue en classe de FLE
11h20 Discussion
11h50-13h30 Pause déjeuner
Séance 2 APRES-MIDI « En contexte plurilingue et scolaire : recherches et pratiques »
13h30
Emmanuelle Soucy, LUDIF et Université du Québec à Trois-Rivières
Christian Dumais, ERLI, LUDI ? CRIPFE et Université du Québec à Trois-Rivières
Enseigner et évaluer l'oral au Québec en milieu plurilingue et pluriethnique
13h50
Dahbia Cheurfa, Agora, CY Cergy Paris Université
Sabrina Benramdane
L'enseignement/ apprentissage du FLE en contexte plurilingue : classe d'UPE2A
14h10
Fabrice Jaumont, Center for the Advancement of Languages, Education, and Communities
Nathalie Auger, Université de Montpellier 3
Développer des communautés scolaires bilingues : perspective comparée sur le modèle d'immersion réciproque “dual-language” aux USA et en France dans les UPE2A et classes ordinaires
14h30
Marie Boullard-Liu, Université de la Sorbonne – Nouvelle, Paris 3, DILTEC
L'interculturel au quotidien : un parcours scolaire en lycée français à Shanghai
14h50
Discussion
Jour 2
Séance 3 MATIN « Représentations interculturelles et identités en présence – 1 »
10h
Marie Vautier, Université de Franche-Comté, Laboratoire ELLIADD (Edition, Littératures, Langages, Informatique, Arts, Didactique, Discours)
L'appréhension des spécificités communicatives pour une meilleure appropriation de la langue/culture étrangère au sein de la classe de FLE
10h20
Narimane Wanis, EMA (Ecole, Mutations, Apprentissages), CY Cergy, Paris, Université
Les enjeux de l'interculturel dans l'enseignement du FLE en Egypte
10h40
Farah-Sandy Ramandimbisoa, Université d’Antananarivo
Langues, curriculums et jeunes défavorisés à Madagascar : de l'importance des représentations linguistiques
11h
Caroline Scheepers, Pôle académique de Bruxelles
Stéphanie Delneste, Pôle académique de Bruxelles, Université de Mons
La transition vers le supérieur sous l’angle du plurilinguisme
11h20 Discussion
11h50 – 13h30 Pause Déjeuner
Séance 4 APRES-MIDI : « Représentations interculturelles et identités en présence - 2 »
13h30
Saloua Zamouri, Faculté des sciences humaines et sociale de Tunis
L'enseignement du français et la didactique du plurilinguisme : pour une approche interculturelle de l'enseignement du français en Tunisie
13h50
Radhia Haddadi, Université Batna 2
Le FLE dans le contexte universitaire algérien : des difficultés d’apprentissage au discours épilinguistique
14h10
Jean Sibadioumeg Diatta, Université Assane Seck de Ziguinchor
Norme linguistique et dualité français/wolof à Ziguinchor: quand les pratiques des étudiants révèlent une « guerre de positionnement par procuration »
14h30
Souheila Brahamia – Université Constantine-Frères Mentouri
Deixis et temps verbaux : étude comparative entre étudiants arabophones et étudiants francophones de l’Université Constantine – Frères Mentouri
14h50 Discussion
Jour 3
Séance 5 MATIN « Réinventer la classe à l’heure du coronavirus »
9h20
Elodie Oger 1, Alice Pintard, Silvia Lucchini, UC Louvain
Former de futurs enseignants de FLE en temps de crise. Le projet “Ecole sans frontière“ de l'UCLouvain
9h40
Anne Prunet, CRISCO, Université de Caen
Chantal Le Roch, CRICO, Université de Caen
Le cinéma comme alternative à la mobilité dans l'enseignement-apprentissage du FLE à l'université française pour un public d'étudiants plurilingue et pluriculturel ou comment s'adapter au contexte pandémique ?
10h-10h10 Pause
10h10:
Dalia Afifi, Université de Birzeit
L'évaluation à distance de la PO : le cas d'un échange linguistique entre des apprenants arabophones et francophones.
10h30 :
Ouafae Benzina, Faculté des Lettres et des sciences Humaines -Université Moulay Ismail-Meknès – Maroc
Plurilinguisme et enseignement du français à l'ère de Covid-19 au Maroc
10h50-11h20 Discussion
11h20-11h40 Pause
11h40 : Clôture par les grands témoins /
Marielle Rispail, Professeur émérite des universités en sociolinguistique et didactique des langues et des cultures (Université Jean Monnet, CELEC de St Etienne et laboratoire LIDILEM de Grenoble).
Solange Cartaud, Maitre de conférences HDR en sciences de l’éducation et de la formation (université Côte d’Azur – LAPCOS)